Lien de parenté avec la famille Le Bourgès :
L’arrière-grand-mère de kerhostin de Gael Le Bourgès, c’était Elisa Le Cam. Sa sœur Fleurine Le Cam, était l’arrière-grand-mère de Joujou. Joujou est née 30 juillet 1930 à Kerhostin à 4H20 du matin. De son vrai nom Josette Fleurestine Le Quellec, epouse Guffroy.
1er voiture de Kerhostin :
Celle de Nono Rio (le frère de Jojo Rio) ;c’était une « Panhard » il l’a eu après la guerre vers 1948-1950.
Les veillées à Kerhostin :
Tous allaient à la veillée. On y allait pour surveiller les bêtes qui allaient vêler.
Tous discutaient, dansaient, et racontaient des histoires.
Le Thonier de Penthievre :
C’était une boutique de souvenirs. Il y avait aussi de l’essence. Tout était arrangé à l’intérieur pour aller danser. Les allemands ont détruits la maisonnette du garde barrière qui était à côté du thonier. Les gens y allaient pour « schtrimper », c’est-à-dire danser . (note : dans la famille Le Bourgès , ce mot veut dire « éclabousser »).
Place Maufra :
Il y a avait une vieille maison en très mauvais était, y vivaient Lisa et Clemence. Elles étaient d’une grande pauvreté, leur toit était percé, l’eau rentrait dans la maison. Elles étaient vieilles filles comment on disait. Elles étaient de la famille Jourdan. Leur chien s’appelait Mazout. Clemence a eu un enfant (pas de père connu). La maison fut rasée pour laisser place à la place Maufra. Un jour un camion blanc vint chercher Lisa et Clemence pour les amener à St Avé (hopital psychiatrique). Clemence revint à Kerhostin mais sans son enfant.
Le banc portant le nom de « banc des accusés » : (à l’angle du feu comme on a va à Portivy)
Les vieux étaient assis sur ce banc, souvent occupés à médire les gens de Kerhostin.
Qq mots en breton :
« dranker » = c’était le bout du village de kerhostin (vers quelle direction ?)
« les poudevagnes » = les sabots
« l’erloueusse »= le clos = la maison de Solange (sœur de Joujou)
On allait couper du foin dans les « boulennes » (champs), même les enfants avaient de petits râteaux pour aider.
Les petits métiers :
Il y avait une dame à Kerhostin qui était payée pour repasser et amidonner les coiffes. Il y avait bcp moins de coiffes après la 2eme guerre.
Se nourrir pendant la guerre :
Il n’ y avait plus rien à manger. Il restait que du poisson et des berniques. Il n’y avait plus de berniques sur les rochers après la guerre.
L’électricité :
Les maisons les plus récentes avaient l’électricité. Des fenêtres à petits carreaux, on voyait les ampoules briller. Pdt la 2eme guerre, les fenêtres étaient peintes au bleu de méthylène pour cacher la lumière, à cause du couvre-feu mis en place par les allemands. (histoire confirmée par Jo Le Bourgès, qui vécut la même chose à Pluvigner). Si la fenêtre avait des volets, alors pas besoin d’utiliser le bleu de méthylène, pour masquer la lumière électrique, et l’activité de la maisonnée
Le STO (service du travail obligatoire) : vers 1940/41
Certains hommes de Kerhostin , dénoncés par un St Pierrois sont partis en train sur le STO :
Marcel Anne, Vincent Vinet, Le Baye, Bernard le Viache …
Ils ont pris le train pour le STO et se sont échappés, ils sont revenus à ST Pierre, pour s’expliquer avec celui qui les avait dénoncé. Puis ils se sont cachés.
Mise en joue par un allemand à 13 ans :
Joujou à 13 ans a été mise en joue par un allemand. Elle allait à son cours de couture. Le cours avait lieu à Kerhostin et était donné par 2 filles de Lorient. Elle se souvient que Tino Rossi chantait dans le poste, une chanson qui disait « joujou ma jolie joujou » (« Prenez moi pour Joujou » sortie en 1937 sans doute), c’est de cette chanson que Joujou tient son surnom. L’allemand avait pointé son arme sur les 3 jeunes filles qui l’avaient surpris pantalon baissé et bretelles en vrac ….surpris en bonne compagnie ? La situation se calma et les 3 jeunes filles eurent la vie sauve.
1939 , l’arrivée des espagnols :
C’était des gens bien. Il y en a eu 5 à Kerhostin. Le train passait et déposait des espagnols dans chaque village. Ils arrivaient sans valise, avec presque rien. Ils fuyaient le régime de Franco. Un jeune fut confié à la mère de Marcel Anne. Le jeune les aidait. Ils ne sont pas restés longtemps et sont repartis dans leur pays.
La fin des dorgeuils :
Dans les années 1948-1950, beaucoup de «dorgeuils » ont été détruit pour laisser passer dans les rues étroites les 1eres voitures des estivants.
La dernière vache de Kerhostin :
C’est Maria Le Port la dernière à avoir eu des vaches à Kerhostin
Le battage :
La « laire » de battage était en face de la chaloupe place Duval Gozlan. Les femmes battaient le blé avec des « flys ». (des fléaux).