Les commerces du haut de la « Grande Rue »

Extrait de l'article

Cet article est le premier d'une série sur les commerces du bourg de Saint-Pierre-Quiberon au 20ème siècle. On trouvait de tout à cette époque.

Participants à la rédaction de cet article

Jean-Louis Guého

Copie des images et textes interdite sans l'autorisation de KER1856

Les commerces de la "Grande Rue", la Rue du Général de Gaulle : du rond point du Roch au café le Kraken

Faisons un bond de 50 à 100 ans en arrière et allons découvrir les commerces qui abondaient et créaient une véritable dynamique à la commune.

Ces lieux tous différents, mais surtout essentiels, étaient aussi des lieux d’échanges et de rencontres, permettant des liens sociaux parmi une population qui, en fonction des saisons, partageait leurs vies quotidiennes.

La vie commerçante commençait à partir du rond-point du « Roch » (« Roquenaud » pour les très anciens) sur la départementale (dite aussi la « Nationale »), à l’angle de l’avenue de Bretagne et de la route du Roch.

Descendons cette rue du général de Gaulle depuis les ronds-points du «  Roch  » jusqu’au bar Le Tempo aujourd’hui le Kraken 

Les commerces de la rue du général De Gaulle

1. le peintre en bâtiment Maurice Le Meilleur 

2. magasin de matériel électrique-TV

3. boulangerie -pâtisserie Le Port 

4. le café de Christiane

5. l’épicerie – mercerie années 30 

6. la pension  Les Tamaris 

7. l’épicerie l’Economique 

8. La Patelle 

9. le cordonnier puis photographe

10. la grande Poste 

11. l’ancienne Poste 

12. l’Hôtel de la Poste 

Au rond-point, à l’angle de l’avenue de Bretagne et de la route du Roch :

-1- Il y avait la maison du peintre en bâtiment Fernand Le MEILLEUR.

-2- Le magasin de M SEIGNOUX : en face, à l’angle de la rue du général de Gaulle et de l’avenue de Bretagne, la première maison à droite fût un magasin de matériel électrique, radio, télévision etc. dans les années 80 .

Continuons sur le même trottoir 

-3- Jadis, au début du XXe siècle, au niveau du n° 449, il y a eu une boulangerie-pâtisserie Le PORT.

Cadastre de 1932
Entrée de la boulangerie

Remerciements à Pascale TILLY

En face sur le trottoir de droite :

 -4- « Le café de Christiane »

Le Café de Christiane

Ce café n’existe pas depuis 1859 mais depuis 1920. La mère de Christiane y travaillait et lorsque la patronne a mis en vente la buvette c’est tout naturellement qu’elle a pris la succession et l’a acheté. De plus elle s’est mariée avec le neveu de la patronne. Au décès de sa mère en 1968, Christiane a pris la direction du café où elle travaillait depuis l’âge de 14 ans. « L’âge d’or » du café a été après la guerre jusqu’aux années 70. Le café était plein de 5h00 à  20h00 ; les clients : essentiellement les pêcheurs, les employés de la sardinerie, plus la clientèle de passage : les touristes. Une pancarte à l’entrée indiquait : « ici on peut amener son déjeuner« . 

Au rond-point de Keraud il y avait:

-6- « La pension de famille : Les Tamaris »

La Pension "Les Tamaris"
2023 l'ancienne pension "Les Tamaris"
La pension "Les Tamaris"

Puis, en suivant sur le trottoir de gauche 

-7- Une épicerie à l’enseigne de « L’ÉCONOMIQUE »

Cette épicerie-primeur fut tenue un temps par la famille  » RAULET « . Il y a eu aussi, un moment, à droite de l’épicerie, une échoppe d’un bijoutier [fils J. RAULET].

Par la suite deux autres familles ont tenu la succursale jusqu’à la fin de l’épicerie. L’installation place de la Marne d’une plus grande épicerie à l’enseigne de la « COOP » ; qui se trouvait auparavant à Kerdavid… a fait péricliter « l’Économique ».

Le fils Raulet , bijoutier
L'emplacement actuel de "l'Économique"

Jean, Joseph RAULET à la fermeture de l’établissement a été le garde-champêtre de Saint Pierre de 1963 à 1969.

Le local a été par la suite un magasin de location de vélos : « LOCAVÉLO »

Jean, Joseph RAULET (1907-1992)+Me, Lucienne METAYER (1914-2000) = 4 enfants :Jean-Michel-Danielle-Evelyne

Remerciements à Danielle RAULET – ULLOA

 

Continuons notre déambulation

8- A l’emplacement actuel de la résidence « la Patelle » il y avait un magasin construit par Gaby VOLÉ et sa femme Colette.

Dans les années 90, Gaby a fait évoluer le magasin en s’occupant plus particulièrement de tout ce qui avait trait à la pêche ; y compris gardiennage et entretien de moteur de bateau.

Remerciements à Gaby VOLÉ

Magasin un peu « bazar » pour les « duchentils », comme on pouvait, à cette époque, en trouver dans toute la presqu’ile. On y vendait de tout.

A noter : sur le trottoir en face, au virage de la rue, face à « L’ÉCONOMIQUE »

-5- Dans les années 30, il y a eu une « épicerie-mercerie » tenue par la grand-mère de Gaby VOLÉ.  

Nous continuons sur le même  trottoir :

Epicerie-mercerie

-9- A cet emplacement il a eu successivement : un cordonnier puis un photographe.

Continuons sur le même trottoir nous arrivons : à la nouvelle Poste

-10- Bien sûr il y a la « grande POSTE », construite fin des années 60.

Il reste à confirmer que le premier receveur à prendre la direction de la nouvelle Poste fût M. FUENTES.

  -11- Puis « l’ancienne Poste » construite en 1926

qui fait l’angle de la rue du Général de Gaulle et de la rue de Praner, vers la place de la Marne.

On peut voir encore sur les grilles des fenêtres les sigles PTT et SPQ.

A partir de la rue Pasteur, le chemin vers la plage, sur le trottoir de gauche 

-12- « L’HÔTEL de la POSTE », aujourd’hui la résidence « Coraline », puis le bar de Roland, le « Tempo », Aujourd’hui le « Kraken »

L’hôtel était tenu par Christiane et François, Jean ARRIZABALLAGA. Christiane a tenu seule, un temps l’hôtel qui fût vendu dans les années 70 à un agent immobilier et promoteur, Lionel Le MAGUÈRES.

Carte de l'hôtel de la Poste (recto)
Carte de l'hôtel de la Poste (verso)
Café -pension de famille : Maison EZANNO (à droite)

A cet emplacement à l’origine il y avait un café et une pension de famille, la maison EZANNO. Christiane était la fille de la maison EZANNO.

Café -pension de famille : Maison EZANNO (à droite)

Une réponse

  1. Bien vouloir modifier , s’il vous plait, concernant le peintre, il s’agit de Fernand Le Meilleur et non de Maurice.
    Merci

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